vendredi 25 mars 2011

jeudi 24 mars 2011

samedi 1 août 2009

RODRIGUES TU ES TOUJOURS DANS MES PENSEE ET PRIERES

jeudi 10 juillet 2008

mardi 4 mars 2008

Rodrigues : quand le Mulet transporte la tradition !

La Fête du Poisson bat son plein actuellement à Rodrigues. Jusqu’au 9 mars l’île et ses habitants vivront, plus que jamais, à l’heure de la… Mer nourricière !

Les Rodriguais sont unanimes là-dessus : le Mulet n’est pas le poisson dont ils raffolent. Mais ce poisson argenté, combatif et rusé, qui rôde en banc dans l’immense lagon rodriguais à cette période de l’année, est devenu un symbole.

Symbole d’une île Rodrigues fière de ses racines. Symbole de l’éternel recommencement du cycle de la vie. Symbole d’une île Rodrigues qui se veut différente et l’affiche avec fierté.

Lancé en 2002 par Maxi André, un de ces jeunes talentueux et ambitieux Rodriguais, la Fête du Poisson s’est naturellement institutionnalisée depuis quelques années pour devenir un des événements majeurs du calendrier. Il faut dire que cette Fête touche à ce que le Rodrigais a de plus précieux : une relation passionnelle, charnelle même avec la mer. Qui, ici, rythme la vie et berce les espoirs.

Cette année, le comité organisateur, avec à sa tête le volubile et actif Rosaire Perrine, a choisi comme point de départ du Festival, la Pêcherie de Ton Claude, à Camp Pintade. C’est là que, vendredi soir journalistes, invités et notables de l’île se sont retrouvés pour vivre la « veillée ». Autour du « Poss peser » (poste du pêcheur), une succession de petites cases brinquebalant mais attachantes, les pêcheurs et leur famille sont venus passer la dernière nuit avant la grande journée de pêche.


Sans doute pour mieux humer les humeurs de la mer, pour guetter et lire la danse des vaguelettes et écouter murmurer le doux ressac du lagon. Sûrement, en tout cas, pour communier. Avec ceux qui, au début, ont lancé la tradition. Et communiquer avec l’esprit de la mer qui, disent les vieux, « pas ene badinaz ».

Pendant cette nuit, ce sont les hommes qui se retrouvent aux fourneaux. Armés de « pouknis » pour rallumer les braises qui font cramer et crépiter les « dekti », ils cuisinent en poussant la chansonnette. Les femmes, elles, assurent l’intendance et discutent, entre deux éclats de rire, des différentes façons de mitonner le traditionnel "bouillon blanc" de Mulet.

Affalé sur la plage, loin de l’agitation, François Meunier, 69 ans – dont 59 passés en mer ! – savoure l’instant. « Zordi ène zour spécial. Mo pensé ki mama pou gate nou ankor » dit-il, appuyant son propos d’un clin d’œil de vieux loup de mer.

Comme François, ils sont nombreux ici à avoir pris la mer vers 10 ans. Par nécessité souvent. Pour perpétuer la tradition, toujours.

A l’image de Ton Claude Spéville, incontestable vedette de la journée et de la journée à venir. Honoré et ému par le fait que sa pêcherie a été choisie pour le lancement officiel, il prendra longuement la pose devant les photographes, se racla la gorge et parlant dans un silence de cathédrale. C’est lui qui détermine où est-ce que « la senne » (les filets) sera posée le lendemain. Et ce lieu il le gardera secret jusqu’à la dernière minute. On ne pourra lui soutirer qu’une confidence : oui les Mulets seront au rendez-vous !


Samedi, 5 h 00 du matin. Retour à Camp Pintade après une courte mais agréable nuit à l’hôtel Mourouk Ebony. Il n’y a pas d’agitation à proprement parler sur la plage. Chacun connaît son rôle avec précision. Les scellés sont enlevés des filets. Les pirogues peuvent prendre la mer. Derrière le guide. Ton Claude.

Droit comme un « i » sur sa pirogue, le regard portant loin, jouant de sa « gale » de temps en temps pour tâter la profondeur du lagon, Ton Claude mène sa troupe vers la pêche promise. Quand il donne l’ordre de jeter les filets, vers 6h10, la mer est déjà presque chaude. L’astre du jour baigne le lagon d’une lumière d’une infinie tendresse.

Ce qui suit est presque militaire. Le banc de mulet est rabattu vers le centre du filet, les « gales » martèlent la surface de l’eau, ça crie, ça s’agite… des pêcheurs rompus à l’exercice posent le piège parfait. Et à mesure que se referme le filet le spectacle devient de plus en plus spectaculaire. Les Mulets, pris au piège, tournent en rond et sautent pour s’échapper des filets, qui sont maintenus au sol par les pieds des pêcheurs. Mais le piège est impitoyable. A l’arrivée, pour cette première pêche de la journée, 600 kg de Mulets seront pris dans les filets.

Sur la plage, la file de Rodriguais venus acheter le Mulet s’est considérablement allongée. Partout autour de l’île se répétera la même scène et la même ambiance bon enfant. Le Mulet, au quel les Rodriguais préfèrent la Vieille Rouge ou le Cordonnier, sera au menu de toutes les familles Rodriguaises ce soir-là. Du moins ceux qui ont pu en avoir. Ou ceux qui ont pu en acheter. À Rs 40 le demi-kilo, le premier mulet de la saison n’est pas donné.

Si la tradition est au cœur de la Fête du Poisson compote également un important volet consacré à la protection de l’environnement. Les organisateurs l’ont d’ailleurs souvenu répété lors de leurs interventions publiques. « Protéger la mer et l’environnement en général est le devoir de chaque Rodriguais. En protégeant notre environnement, nous protégerons nos traditions. C’est à ce prix-là que nous pourrons continuer à pratiquer la pêche à la senne à Rodrigues » a ainsi souligné Rosaire Perrinne, l’organisateur de la Fête du Poisson.

Les Rodriguais, fiers et responsables adhèrent à ce discours. D’autant que, ceux qui s’y connaissent le disent volontiers : le nombre de mulet pêché chaque année a tendance à baisser. Pour que la fête perdure les Rodriguais ont décidé de faire de la protection de l’environnement la priorité des priorités.

Texte et photos : www.ilemaurice-tourisme.info

samedi 22 décembre 2007



Roussety : «Je réclamerai l’indépendance de Rodrigues»[21 Dec 2007]
Le chef commissaire de Rodrigues abandonne toute idée de démissionner. Il choisit de mener combat pour obtenir l’indépendance de Rodrigues. C’est ce qui ressort des rencontres qu’il a eues hier avec l’état-major du Mouvement rodriguais. «Ils m’ont convaincu d’abandonner l’idée de démission mais de commencer à bâtir notre campagne pour réclamer l’Indépendance de Rodrigues dès aujourd’hui», dit-il. Le grief du commissaire : il pense que le gouvernement n’a pas respecté l’autonomie de Rodrigues après le vote, mardi, de la motion pour l’allocation de mauvais temps aux pêcheurs. Résultat, dit-il, le conseil exécutif de l’Assemblée régionale va se réunir aujourd’hui pour passer en revue la situation. Nicolas Von Mally, leader du Mouvement rodriguais et représentant du parti à l’Assemblée nationale, tient le même langage. Face au refus de Port-Louis de payer l’allocation, il ne mâche pas ses mots. «Lorsqu’une loi fait beaucoup plus de tort aux pauvres et affecte 30 % de notre population, je pense qu’il faut la violer si besoin est, même si le Conseil des ministres l’a approuvée», martèle-t-il quelques minutes à peine après sa rencontre avec le secrétaire financier au ministère des Finances, Ali Mansoor et d’autres cadres. Cette réunion avait pour objectif d’essayer d’identifier des moyens de venir en aide aux pêcheurs pendant la période des fêtes. Nicolas Von Mally insiste et demande aux Mauriciens «de cesser de considérer Rodrigues comme un conseil de district ou une municipalité». «Nous avons eu le maximum d’autonomie pour prendre des décisions et gérer notre île selon nos spécificités. Dommage que certains Mauriciens trouvent toutes sortes de formules pour nous interdire de le faire. Ceux qui insistent pour aller dans cette direction n’ont rien compris à l’esprit de l’autonomie.» Il s’est dit également déçu de n’avoir pas été reçu par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, avant son départ pour Londres. Et cela malgré qu’il ait multiplié les démarches pour y arriver. «Je crois qu’il aurait dû intervenir en tant que ministre de Rodrigues également. C’est un drame humain si les parents n’ont pas un sou pour offrir un cadeau ou un repas à leurs enfants pour la Noël.» Le leader du MR estime que certains Mauriciens «sont indifférents parce que Rodrigues est éloignée de Maurice. Ils n’ont qu’à venir pour constater à quel point la misère bat son plein dans l’île». D’où, dit-il, sa démarche auprès du secrétaire financier hier pour que Rs 1 085 soit versées aux pêcheurs. «Pa crwar ki sa larzan la li enn salaire, me zist ene depanaz parski Rodriguais contan travay li pa contan dimane sarité.» Cette allocation de Rs 1085 aux pêcheurs aurait été «une assistance financière transitoire qui aurait duré jusqu’à mars, en attendant qu’ouvrent les nouveaux chantiers à Rodrigues pour des projets de développement». «Ceux-ci vont créer des emplois qui seront convoités par les pêcheurs eux-mêmes», estime-t-il.
Jocelyn ROSE
Plus d’infos avec

VISITING the FRIENDS IN Cluster 10






















mardi 1 mai 2007


NASOLA VILLAGE

photos sep 2006 le centre Bahai de Rodrigues sur le Mont Fanal

L’île Rodrigues, faisant partie de la République de Maurice, est considérée comme le dixième ‘cluster'. Elle se situe à 560 kilomètres au Nord-Est de Maurice. Sa plus grande longueur est de 18 kilomètres et sa plus grande largeur est de 8 kilomètres. D’après le plus récent rapport statistique pour Rodrigues (Digest of Statistics of Rodrigues 2003), sa population est chiffrée à 36,539 personnes dont 18,098 hommes et 18,441 femmes.
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Plans pour l'année 2006 - 2007

· Campagne d'enseignement sur toute l'île
· Ré-élection des Assemblées Spirituelles Locales
· Assurer la formation des ressources humaines à travers les cercles d’études, et encourager le développement des quatre activités de bases
· Organiser des réunions dévotionnelles.
· Organiser une école d’été/d’hiver (pendant les vacances de Pâques ou les vacances d’août) avec pour thème "La Vie Bahá'íe".
· Assurer l’entretien, la propreté et la sécurité du Centre Bahá'í.
· Eduquer les amis sur l’importance de contribuer aux Fonds Bahá'ís et organiser des activités de contribution.
· Poursuivre le programme des visites à domicile
· Organiser des activités d’enseignement et encourager l’initiative individuelle.

mardi 17 avril 2007


2 delegates from cluster 10
attending the National convention 21-22/04/07